mardi 13 septembre 2011

Une muse, c'est fawking important

En tant que PHOTOGRAPHE (pouhahaha!) je considère vraiment l'importance d'une muse.

Par "muse", j'entends des gens avec qui je suis à l'aise de travailler et qui sont, eux-mêmes, extrêmement à l'aise devant mon objectif.
L'affaire vraiment chouette avec des gens à l'aise, c'est que je n'aie pas vraiment à faire de direction artistique sur eux: ils bougent naturellement, au gré de leur fantaisie.

Ce beau rapport entre le sujet et l'appareil photo fait qu'instinctivement, je me tourne vers mes muses lorsque j'ai des idées de créations. Ainsi, elles servent principalement à l'exploration de mes capacités photographiques. Elles sont patientes et comprennent que je suis constamment en apprentissage.

J'ai deux muses dans ma vie: Stéphane et Marie-Pier.

C'est un bonheur de travailler avec eux pour plusieurs raisons.

Stéphane est dépourvu de pudeur et possède un merveilleux sens de l'humour. Ce cocktail s'avère fantastique pour la création. En plus d'embarquer dans mes délires, il apporte lui-même des concepts intéressants pour des projets.




Nous avons fait ce cliché à la bergerie "La femme d'Hector" à St-Élie. Au départ, Stéphane voulait des photos de lui avec des moutons (ben oui, c'est un fétichiste des moutons...). Alors que nous sortions du champ, nous avons aperçu une fourche. Une fourche, c'est ben drôle quand on y pense. Sur un tracteur, tenue par un frustré en complet, c'est encore plus drôle.

J'avais vu sur les Internets, une photo de dépanneur où les couleurs avaient été altérées, vieillies. J'ai voulu reproduire un peu cet effet lorsque j'ai retouché ma photo. Le résultat m'a surpris moi-même.

Plus tard, j'ai présenté cette photo lors d'un concours interuniversitaire ayant pour thème "sur la route". Je n'ai pas gagné. Mais ma photo a été retenue pour faire partie de l'exposition itinérante se promenant dans différentes universités du Québec. Tsé, yeah.


Cette photo découle d'une soirée où Stéphane se baladait joyeusement dans la maison avec un costume trop petit de Batman appartenant à mon fiston. J'ai voulu immortaliser le moment. Parce que c'était ben beau.

J'ai placé Stéphane devant la toile qui recouvre ma fenêtre du salon pour avoir un fond blanc, uni et opaque. Comme j'utilise rarement le flash (voir l'entête de mon blog), j'ai braqué la lampe du salon à deux pouces de son visage, sur la gauche.  Il m'a gratifié de cette délicieuse expression faciale à l'instant même où j'appuyais random sur le piton. La photo était sombre, très jaune et pas tellement réussie. Ce n'est qu'une fois mise en noir et blanc et que l'éclairage a été ajusté qu'elle s'est révélée intéressante à mes yeux.


L'histoire reliée à cette photo est celle-ci: nous étions dans les bois de Ste-Anne-de-la-Rochelle, derrière chez ma mère. Nous prenions tranquillement une tite-marche: moi, mon namoureux, Stéphane et le caniche de ma mère (Bambi), en attendant la nuit pour faire un feu de camp, quand nous sommes tombés sur un vétuste 3 roues qui traînait sous une toile bleu. 5 secondes plus tard, Stéphane était dessus en train de poser. 

J'ai plusieurs clichés ben drôles de cette fois-là, dont quelques-uns de Stéphane en chest sur le véhicule (pas de pudeur j'ai dit), mais c'est cette photo qui s'est révélée la plus intéressante. Le caniche qui regarde l'objectif, doublé d'un Stéphane qui prend ça vraiment à coeur de faire du 3 roues donnent lieu à un degré d'absurdité qui me plaît bien. 

En somme, je souhaite à tous photographes amateurs d'avoir un Stéphane dans leur entourage. C'est une mine d'or pour progresser dans leur art.

Prochain post: ma muse Marie-Pier!

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