mardi 13 août 2013

131/365

Gala de lutte


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Je me suis dit que j'avais jamais photographié de lutteurs. Quand l'occasion s'est présentée, j'ai trouvé ça d'adon.

Ça se passait à Windsor. La CPW International débarquait avec son lot de gros gars pour entertainer le village.
La foule était à feu et à sang. Mais surtout à sang.
Fascinant comme veillée.


lundi 5 août 2013

130/365

Oh my.

Du retard vous dites?
À PEINE.


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Alors voilà, c'est Bruno-Maximum. Le nouveau du troupeau.

Y'a quelque chose de louche avec lui. Son nez trop gros peut-être. Ses yeux aussi. Et ses oreilles (qu'on voit même pas sur la photo) qui sont pointées vers le ciel au lieu de s'orienter en ailes d'avions comme les oreilles des autres de sa race (oriental la race. Pas chat égyptien. Non. Oriental).

Il perd du pouèles en plaque.
Il est toujours super chaud. Mais pas dans le sens de ivre là. Va pas croire.
Quand tu le prends, il s'aggripe à toi comme le ferait un singe.
Lili-Pouce le tabasse constamment.

C'est comme un minou defect.

Eul l'aime ben pareil mon Bruno-Maximum.

vendredi 28 juin 2013

129/365


Quand une partie de l'OSS perd son sérieux...


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Ça donne une flûte dans l'oreille du directeur.

lundi 10 juin 2013

128/365

Pascal


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On était ensemble lui et moi à la maternelle.

Il avait une coupe de cheveux "petit page" à cette époque. De quoi qui faisait penser à René Simard dans ses années où il chantait l'Oiseau.

Je le sais parce qu'il me l'avait dit des années plus tard que sa coupe s'appelait comme ça,  alors qu'on regardait en lolant notre photo de classe avec Matante Estelle comme prof.

"RIS PAS DE MA COUPE PETIT PAGE" qu'il disait en souriant.

Quand il souriait, Pascal, ses fossettes prenaient toute la place dans ses joues. On n'avait rien que le goût de mordre dedans, même si c'était complètement inapproprié.

On fait pas ça entre buddés, se mordre les joues j'pense.

***

Le secondaire

On était rendus grands. Pas encore assez vieux pour boire de la bière, mais on s'en foutait. On a eu des moments glorieux à rire nos vies ensemble. Sachant pas trop si finalement on s'aimait juste comme buddés ou si...

On s'est jamais rien dit là-dessus.

***

Un matin, il est arrivé à l'école en béquilles. Et moi je l'ai traité de fakeux. En lui flattant le coco amicalement. "Arrête de faker weyons donc moumoune."

On faisait tout le temps ça : se tirer les couettes parce qu'on s'aimait ben.

***

Quelques mois plus tard, il lui manquait une jambe.
Partie.
Ses grands cheveux princiers aussi étaient partis.
Lui flatter le coco en le traitant de fakeux perdait tout son drôle.
Prenait une tournure dramatique qui faisait mal.
Mal en sale.

***

Après, c'est lui qui est parti. Parti pour toujours.
Le cancer l'a mangé. À 18 ans. Même pas eu le temps de lui dire bye, je t'aime même si t'avais une coupe petit page en maternelle.

***

Mon pote me manque.
Toujours.
À chaque bon coup, j'me dis "heille, Pascal aurait trippé de voir ça". À chaque bonne toune que je découvre, je me dis que "heille, Pascal l'aurait aimé celle-là."

Et quand j'écoute du Jethro Tull c'est à lui que je pense.
Toujours.
Parce qu'un soir, il s'était mis en tête de me les faire découvrir. Avec fermeté. ÉCOUTE JETHRO TULL qu'il m'avait dit.
J'avais écouté.
J'avais trouvé que la flûte torchait.

Et quand j'écoute "Tears In Heaven" de Clapton, je... En fait non, je suis toujours pas capable de l'écouter: je fais juste pleurer sur celle-là. Elle me casse à chaque fois.
C'est ce qui jouait à l'église.
À ses funérailles.

***

Pascal aimait les papillons monarques.
Alors maintenant, dès que je vois un papillon qui ressemble un tant soit peu à un monarque, je me dis que c'est lui qui m'envoie le bonjour. En essayant de me dire que tout est ok.

En essayant aussi de me dire que c'était pas de sa faute, la coupe petit page en maternelle, tsé.

Et je souris, me rappelant ses fossettes.

***

M'ennuie.



mardi 28 mai 2013

127/365

Antenne



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Aujourd'hui, Lucien est grimpé dans le poteau pis a shaké l'antenne un peu.
On est tombé hors d'ondes une couple d'heures, mais c'était nécessaire à ce qui paraît.

Je connais pas Lucien, mais je connais maintenant plein de choses sur sa fille. Parce que Lucien m'en a beaucoup parlé.
J'pense que Lucien est ben ben fier de sa fille.

J'ai cherché sur les stats de prénoms du Québec et, en 2012, 13 bébés ont été prénommés Lucien.
C'est une bonne nouvelle.

dimanche 26 mai 2013

125/365

Kitty neuf


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Et puis on a maintenant ce nouveau kitty dans la famille. Kitty qu'on ne sait toujours pas comment appeler alors on fait: "Hey, psssit psssit " pour avoir son attention.


samedi 25 mai 2013

124/365

Nager



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La partie poisson de Loulou m'oblige à lui faire un lift tous les samedis matin jusqu'à la piscine du Cégep.

Une fois rendu, je m'assois dans les gradins surchauffés avec un café pis un bouquin (ces temps-ci, c'est Par le feu de Marie-Eve Bourassa. La Marie-Eve Bourassa avec qui je trippais beaucoup trop sur les Beatles à 16 ans <3 ).

À chaque page que j'entame, je lève les yeux pour voir comment le poisson s'en sort.
Le poisson s'en sort toujours très bien.

Je pense que c'est dans l'eau que mon Loulou atteint son climax de bonheur.


jeudi 23 mai 2013

123/365

Xav Caf



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Ce serait fucking vous mentir de dire de Xavier Caféïne n'a aucun effet sur la gente femelle.

Le dude a un tikekchose de bestial qui fait que les madames trouvent ça ben swell.

Quoi dire de son nouveau record? C'est un record de feu. Écoute-le comme faut. En show en tout cas, ça sonne ben ben.

Me suis pognée le vinyle (y'é rouge) , pis je l'ai fait signer (j'étais rouge) (j'y peux rien han, je suis aux prises avec le sus-mentionné gène femelle).

Bon pis si tu te demandais: sa Gisèle n'a aucun criss de rapport avec la Gisèle des Wampas. Dans ma tête, c'te Gisèle-là était la même qui avait la cote auprès des garçons un peu louches.
Apparence qu'il n'en est rien.

"Des salopes qui s'appellent Gisèle, y'en a plein" -Xavier Caféïne

Oui, mais Xavier, la Gisèle des Wampas, elle est pas du tout salope.
Pas du tout.







mercredi 22 mai 2013

122/365

L'église St-Philippe n'est plus


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Tous les jours, je monte la côte dans le bas de la Dumoulin à Windsor, en retard, pesant sur le gaz comme une déchaînée pour me rendre en haut.

Arrivée vis-à-vis du terrain de golf, je lâche la pédale pis je jette un oeil vers la gauche. Le clocher de l'église St-Philippe, bâtie sur la St-Georges, me fait coucou, splendide dans le matin.

C'est un damné beau clocher.

Enfin, c'était, puisque comme vous le savez maintenant tous, l'église a flambé dans la nuit du dimanche 18 mai.

Dans la vie, j'ai le désir / projet de faire un livre un très beau livre de photos sur les églises du Val Saint-François.

Je me dis que c'est possible. Parce que j'aime le patrimoine religieux. Pour de vrai de vrai.

Mais je remets toujours à demain. Vous le savez ça aussi.

Dans mes plans, y'avait pour BIENTÔT: prendre l'église St-Philippe en photo.

J'avais demandé à quelques paroissiens s'ils avaient une idée de qui je devais contacter tsé, pour jaser de l'église pis avoir des anecdotes sur telle fois en 84 où le curé était un peu saoûl ou l'autre fois en 71 où une mariée avait dit non en s'enfuyant avec son beau-frère.

Parce que des photos: oui. Mais avec des anecdotes: encore plus.

***

Facke dimanche matin, ma partner dedans le vice   le projet du livre, Eve Bonin, m'apprend que l'église St-Philippe n'est plus. Et là, on fait une chiée d'émoticons qui braillent sur notre messagerie Facebook. Pour le patrimoine perdu, pour le trou que ça fait dans la ville, pour la perte énorme, pour les photos qu'on aura jamais faites.

***

Je m'y suis rendue, late, oh combien late, avec Canon pis j'ai shooté ce que je pouvais.
Ce qui restait.

Autour, les villageois se rappelaient les messes de minuit, la fois où la p'tite Côté s'était faite baptiser. Une dame écrasait une larme, discrètement.
Mais je l'ai bien vu.

***

À la radio, ma collègue, voisine de l'église, m'a raconté l'enfer de c'te nuit-là, à évacuer la Résidence pour personnes âgées qui se trouve derrière le temple. Les tisons partout. Les sirènes qui gueulent fort fort au moment où le clocher allait s'effondrer.

C'était l'apocalypse Hani. Vraiment. 

Je la crois.

***

Il reste de l'église, une charpente pas stable et des échafauds tout tordus. L'ironie de la patente, c'est quand même que l'église était en train de se refaire une beauté. Pour la sauvegarde du patrimoine religieux à ce qui paraît.

Autour des décombres, les lilas à peine froissés par les flammes.
Et pis deux statues, un brin tristes, en train de prier.






lundi 13 mai 2013

121/365

BOUH!


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Madame Bouh s'approche sournoisement de moi. Je la vois, du coin de l'oeil, dans ce qu'elle croit être mon angle mort.

Je me retourne d'un coup et lui crie: BOUH!

Crampée raide de s'être fait avoir, elle me quémande une cigarette.

Tsé madame Bouh, sont fortes mes cigarettes. La dernière fois tu t'étais étouffée ben raide.
Elle s'en torche total.

En sortant mon paquet, je lui demande si elle est passée chez la coiffeuse parce que ses cheveux sont teints d'une couleur indéfinissable qui lui sied bien, somme toute.

Je comprends pas trop sa réponse. Mais comme elle hoche la tête, j'en déduis que oui, la coiffeuse est passée sur la tête de Madame Bouh.

Elle me parle de ses cochons d'Inde. Deux qu'elle a. Dont un qui s'appelle Bouh-Bouh.
C'était obligé tsé.

Personne connaît trop-trop l'histoire de Madame Bouh. Ni même son nom. C'est Madame Bouh. Elle fait partie des meubles du centre-ville de Sherbrooke. Elle écume les rues en émettant des BOUH!, d'humeur joyeuse quand elle réussi à faire sursauter quelqu'un.

Madame Bouh prend la cigarette que je lui offre et en guise de merci me dit BOUH! naturellement.

Va s'asseoir plus loin, au soleil, et poffe tranquille.

Puis s'étouffe de tous les diables.

Je te l'avais dit Madame Bouh. T'aurais dû m'écouter. que je la sermonne.
Veux-tu une shot de Ventolin? J'ai une pompe dans mon sac.

Mais Madame Bouh veut rien savoir.

Chaque fois c'est pareil: j'ai toujours peur de tuer Madame Bouh.






dimanche 12 mai 2013

120/365

Fête des mères



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Pour la fête des mères, je me suis permise de prendre en gros plan les crottes de nez de mon fils.

samedi 11 mai 2013

119/365

Bonne fête Odile!



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Ma marraine, Odile, fêtait ses 55 printemps aujourd'hui.

Pour l'occazz, on l'a sorti de son centre pour la fêter dans la campagne. Parce que quand la cochonnerie de sclérose en plaques se garoche sévèrement sur toi, c'est là que tu finis par aboutir des fois, dans un centre.

De toute ma vie, je crois pas avoir vu ma tante heureuse. Vraiment heureuse, j'veux dire.

Tu devrais écrire ma bio Hani, qu'a dit, ma tante. Ce serait une histoire ben ben trisss. C'est aussi ce qu'elle me dit.

De la petite école où elle se faisait écoeurer à cause de sa taille, à cette même école où c'était si aisé de placer son prénom à l'intérieur du mot crocodile.

De son mariage foireux rempli de larmes, à sa vie chamboulée par la maladie.

Elle était couturière avant de perdre la fonction de son bras gauche. Tranquillement, ses jambes ont décidé de prendre off forever elles aussi.

Quand j'étais jeune et qu'elle me gardait, j'avais la job de r'virer des poignets de chandails. Toute la journée, elle cousait des poignets de chandails. Ça faisait une grande ribambelle de poignets que je devais séparer à l'aide d'un petit ciseau.  Clip. Clip. Clip. Les poignets tombaient dans une boîte à mes pieds.

Quand j'avais fini de couper, je mettais la boîte près de moi, je pigeais dedans, un à un les poignets, et je les revirais. Ma tante les cousait ensuite sur les chandails. La plupart du temps, c'était des cotons ouatés pastels pour tites filles.

J'étais son cheap labor. Mais ça me dérangeait pas. Souvent, ma grand-mère était assise près de moi et on travaillait en team. Elle m'apprenait à être minutieuse. À être patiente itou. Ses mains usées travaillaient vite et bien alors qu'elle disait des affaires comme "R'gard donc ça les beaux chandails que ça va faire".

Ma grand-mère trouvait toute beau.

J'imagine que maintenant, les même cotons ouatés sont faits en Chine par d'autres cheap labor, avant d'être pitchés au Walmart. Y'a sûrement plus grand' p'tites québécoises assises près de leur mamie dans l'fond d'un rang d'campagne en train de r'virer des poignets pis en train de se dire que c'est vrai que ça va faire des sodas de beaux chandails.

Ma tante a ri aujourd'hui. Plein de fois.
Elle a vécu un éphémère moment de bonheur, le temps d'un après-midi.





mercredi 8 mai 2013

118/365

Rassemblement chorale


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Mon grand gars de 10 ans participait au Rassemblement Chorale qui réunissait 600 élèves de je-ne-sais-combien d'école de la Commission Scolaire de Sherbidoubidou.

Trouve mon gars pis gagne.

***


Kin, je l'ai trouvé. Je gagne.


mardi 7 mai 2013

117/365

Magnolia




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Il y a un mini-temps dans l'année, quelque chose comme 2 semaines, où le magnolia du voisin explose d'un tout-plein de fleurs.

Boom.

Les p'tites madames de l'Esss qui croisent l'arbre en prenant leur marche disent des affaires comme "R'gard donc ça Raynalll le beau zarbe" pis Raynalll fait juste répondre un "ouin ouin" détaché, les mains dans les poches, quand dans son fond, il trouve ça BEAU EN CÂLIBINE.

Ce mini-temps de l'année, c'est maintenant.

Ça met du beau dans l'Esss en pas pour rire.


lundi 6 mai 2013

116/365

David Boudreau


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J'avais un message de David.
David que je ne connaissais pas.

David voulait que je le prenne en photo, en train de battre un drum.
J'ai dit oui. Tsé.

On s'est rencontré, au Boqué, et la première chose que je me suis dit en le voyant c'est oh tiens, Ian McKaye de Minor Threat a un sosie.

Ça a faite ma journée drette là.

J'te dis ça d'même, mais David torche au drum. Facke si jamais t'avais un band pis que tu te cherchais un batteur de feu, fais-y donc des coucous.

En plus, y'é ben ben swell.





dimanche 5 mai 2013

115/365

Paparazzi



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Steve Hill en train de faire un sound check au Boquébière.
Steve Hill en train de me regarder le regarder à travers une lentille.
Steve Hill en train de se dire qu'il se fait talonner par des paparazzis.

mardi 30 avril 2013

lundi 29 avril 2013

113/365

Double Stéphane OMG



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Des photos de Union General, j'en ai pris plein dans ma vie. Oué. Plein.
Ça fait que lors de leur dernier pestak à la Petite Boîte Noire de Sherbrooke, j'ai voulu sortir de ma zone de confort et y aller psychédélique.
Me suis dis que de la longue exposition plus un p'tit mouvement en pesant su'l piton du Canon pourrait donner de quoi de pas pire.
Juste pour voir, j'ai testé.
Crime.
Le résultat donne l'impression d'être su'l mush.
J'ai rien entendu du show. Trop concentrée à faire de l'ART.
Maudite marde.


lundi 15 avril 2013

112/365

Joie


Je me suis payée le luxe de me louer un local au Centre d'Art de Richmond pour la journée.
J'avais un merveilleux contrat de photo à faire. Avec une fille lumineuse, radieuse pis frisée. (Je damnerais pour avoir les cheveux frisés.)

La que-trop-top-toute Annick Sauvé m'a réservée le local le plus lumineux, le plus beau, le plus haut.
J'étais zaux zanges.

Ci-haut, moi qui expulse de la joie.

<3


mercredi 10 avril 2013

lundi 8 avril 2013

110/365

Curling



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Pitche la garnotte de curling.
Vise bien.
Sois raqué le lendemain.

lundi 11 mars 2013

109/365


Les Pitbulls Bourgeois


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Well.
De l'agrément, y'en avait en tabarnane en fin de semaine au Festirock de Richmond.

Voici les gagnants de c't'année, Les Pitbulls Bourgeois, avec le parrain qui rock aka Jean-Marc Pisapia. Ben oui, tsé, le gars qui chantait CLOSER TOGETHER dans The Box.

J'ai déjà hâte à l'an prochain.



lundi 4 mars 2013

Grand Prix Ski-Doo 2013

Well, le Grand Prix de Valcourt.

Ça fait une couple de semaines que c'est passé, mais je commence à peine à m'en remettre.
Ça stone du gaz, tsé.

C'est la première fois que j'étais officiellement photographe de l'event. Les années d'avant, j'avais shooté pour mon plaisir. Ben kin que c'est plaisant de shooter des Ski-Doo qui volent.




Sur trois jours, j'ai flashé mes passes "Illimité" pis "Pit" à tout le monde pis je suis restée dans le dit pit durant 6 heures d'affilées à me faire geler la face par -20 aux grands vents pour les finales du dimanche.

J'ai pas pris le temps de manger, j'ai eu de la difficulté à comprendre la game au début (tsé, moi pis le monde de la course, on est aux balbutiements de notre relation) pis j'ai croisé un journaliste du Voir qui avait l'air d'avoir frette dans sa veste en cuirette.

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J'ai vu le # 221 être éliminé durant une finale d'ovale. C'était crève-coeur de le voir rager.



J'ai vu de l'émôôtion joyeuse:



Pis de l'émôôôtion triste:


J'ai vu du freestyle dans le soleil itou.




J'ai pris des notes pour un éventuel mandat 

Première règle: apprendre des affaires.

Le numéro des coureurs, man, c'est important.

Who cares que t'aie le #167 vraiment sharp si c'est le # 11 qui fait sensation.




 J'ai eu BEN du fun à démêler 5000 clichés pour trouver les numéros voulus par la direction. Ça fait partie de la game. Pis y'a rien qui égal la joie de trouver le damné coureur que tu cherches depuis 2h. RIEN.

Deuxième règle: respect.

Oué, respect.

Ces gens-là risquent leurs vies comme des caves. Même pas pour le LOL, mais pour que leurs existences soient complètes, HEILLE.
J'ai vu un coureur faire son signe de croix su'l départ.

Je trouve ça beau pour vrai.

Coups de coeur

Mon coup de coeur va au # 79 Sabrina Blanchet qui course sur l'ovale de glace. L'ovale, c'est la catégorie : "Je vais vite en tabarnane pis t'auras toujours l'impression que je vais l'échapper dans les courbes".
Sur son suit, c'est écrit GIRL POWER.
Oui.




Autre coup de coeur: # 11, Tim Tremblay dans le snocross.

Le snocross, c'est les machines qui se prennent pour des sauterelles. Ça rebondi partout, watch out tes genoux là-dessus.

Bon facke le 11 a remporté les honneurs. Il course pas, lui: il effectue un corps à corps avec sa machine dans une valse parfaitement maîtrisée.
 C'est l'homme qui parlait au Ski-Doo.



Sur le podium, y'a sa fiancée qui criait derrière mon épaule "SOURIS, NAMOUR SOURIS!"
Bah oué, souris Namour. Ça tue toute la testostérone d'un coup, mais c'est beau en viarge.

"Souris Namour, souris"




Troisième règle: sourire (comme Namour)

Ne serait-ce que pour faire différent des autres photographes*.
On aurait dit que plus les objectifs de Kodak étaient gros, plus les photographes étaient bêtes. KESSÉ ÇA VIARGE?

*J'exclue Jocelyn Riendeau, photographe exceptionnel de La Tribune, qui est sympathiquement over the top. Pis, of course, ma collègue photographe Sarah Gobeil.

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En rafale:

Des clous



Départ




Mets pas tes mains là





Plus sur mon Flickr

Pis non, j'ai pas de photos de Villeneuve. C'était physiquement impossible pour moi d'être partout à la fois. Dans ma tête, je l'aurais eu lors des finales. Malheureusement, il ne s'est pas rendu là.
Ceci dit, j'ai une pensée pour sa douce qui souhaite que son homme arrête de courser. Hélas, comme je le disais plus tôt, j'pense que ces dudes-là ont besoin de t'ça viscéralement pour que leur existence respective soit complète.

Deal avec.



lundi 11 février 2013

108/365

Expo




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C'est fait.
Le vernissage de mon expo j'veux dire.

Si tu veux voir la totale, dirige-toi à la Maison des Arts et de la Culture de Brompton. L'expo se déroule jusqu'au 10 mars.

Merci à tous ceux qui sont venus mes serrer la pince.
Vous êtes swell en cibole!

lundi 4 février 2013

106/365

Arnochronisme (Diantre! J'ai fait un jeu de mot!)


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Un phonographe pis des livres dans un salon vieux de 150 ans.
Arno se bâdrant pas de t'ça pour s'entertainer au 21e siècle.



- Au Centre Culturel et du Patrimoine Uplands

dimanche 27 janvier 2013

105/365

Église de Bonsecours



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Dans le pick-up: mon père, mon Canon pis moi. On a viraillé dans les rangs en commençant toutes nos phrases par "Te souviens-tu de...?"

En tout cas, j'me souvenais pas que Bonsecours avait une église.

mercredi 23 janvier 2013

104/365

Cors et hockey



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J'aime bien les trucs qui fittent pas ensemble.
En tout cas, dans ma tête, ça fitte pas.

mardi 22 janvier 2013

103/365

Tunnel


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J'avais une couple d'heures à tuer entre deux shootings pour l'OSS au Centre Culturel de l'Université de Sherbrooke.

J'en ai profité pour jouer à la nostalgique et me rendre à mon ancienne faculté (celle du fond; celle des artisssss; celle où c'est pas mal moins beau que la Faculté de Génie).

J'ai fait le chemin en passant par les tunnels. En lambinant. J'avais un sac à dos, comme dans l'temps. Mais dedans, pas de pile de romans du terroir, pas d'agenda, pas de notes de cours avec des tits-dessins dans les marges, pas la Poétique du roman de Vincent Jouve.
Dedans, mon Canon pis une chiée de lentilles. Au cas où. Ça te scrappe autant le dos si tu veux mon avis.

Facke hani, rappelle-moi donc pourquoi t'as fait un bacc. en études littéraires et culturelles?

Criss que je sais pas.

Est-ce que ça te sert dans la vie?

LOL.

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J'avais don' peur de me perdre dans les tunnels à ma première année de bacc.  J'aurais voulu prendre un ami par la main et plus jamais la lâcher, sa main. Come on dude, juste une couple de fois, après ça j'va être correcte pis ta main, tu pourras la reprendre.

Et j'ai presque fait ça. Par un matin over the top glacial de février. Les trottoirs étaient parfaits si t'avais God knows why des patins ou si tu voulais te prendre pour Jack Ass avec tes Converses décriss. J'avais frette, pas envie de passer par le dehors.  J'avais croisé une chum de brosse avec qui j'allais veiller au Graff dans les 90's. Yep, les 90's. Elle s'en allait drette à mon spot, en passant par les tunnels. Je l'ai suivi comme on suivrait sa mère dans un centre-d'achats à 4 ans.

Me suis lancée le défi de revenir par moi-même à la fin de mon cours.
Me suis perdue.

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Ça a quelque chose d'un peu weird une faculté pour toi tout seul. Il manque euh, des gens. Il manque le bourdonnement constant de la faune estudiantine pis toute.

Pis il manque François Landry qui sprinte entre deux charges de cours pour aller cloper. Il manque la madame de la café super fine qui fait tout le temps des sourires. Il manque les tits-amis qui risent fort pis les gros bras à Vincent Landry.  Il manque Joanie Tanguay qui va mourir à chaque examen "ON VA MOURIR" qu'elle disait en caps lock. Il manque Memmy Roger et ses blagues de serpents morts. Pis Valérioux aussi, avec ses envolées sur Andrew Bird. Il manque Anouk pis Vincent Gagnon en retard. Il manque Sarah B. Lamarche avec ses textes de feu qui faisaient chier parce qu'ils étaient toujours excellents. Pis il manque Raphaël aussi. Parce que j'avais oublié Raphaël Bédard-Chartrand avec sa face de gars sérieux qui l'est pas tant que ça.

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J'ai voulu trouver les mosaïques. Tsé là, les grands cadres avec les tronches de diplômés? Ben je les ai pas trouvés. J'ai trouvé que c'était ben beige comme ambiance par exemple.

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Suis revenue sur mes pas. Un peu déçue.
Me suis pas perdue.




lundi 14 janvier 2013

dimanche 13 janvier 2013

100/365


X


Dans le champ de vision, ce chat errant beige qui doit forcément s'appeler Caramel.

samedi 12 janvier 2013

099/365


Bonne fête Xavier!!



Bon, ok, c'est une vieille photo de fête xavièrienne.

Mais n'empêche hein.
Bonne fête à toi, gars qui est dans ma famille depuis 14 ans maintenant. xx

Ps: j't'ai connu grand d'même, tu trippais sur les Pokémons pis sur DragonballZ.


vendredi 11 janvier 2013

098/365


Devant l'âtre



La furette squatte le divan à chats. Les félins sont pas trop chauds à l'idée de se coller sur elle.
Mao s'est dit: "heille, c'est pas vrai que j'vais partager ma chaleur avec c'te cochonnerie d'animal-là". Le v'là tu pas couché sur le bois dur comme un vulgaire chat de gouttière, alors que la furette se vautre comme si y'avait pas de lendemain.
Pauvre Mao.
C'est d'une tristesse de le voir ainsi détrôné.

jeudi 10 janvier 2013

097/365

Des lignes



Il y a un endroit dans le Centre d'Art de Richmond où quand tu lèves les yeux, tu vois ça.

mercredi 9 janvier 2013

096/365

Église Ste-Famille



Une église de l'Esss.
J'aime ça les églises.
Vous le savez.